Logistique du futur en cosmétique

logistique 4.0

Logistique du futur en cosmétique

700 401 Florian PISANI

Logistique 4.0 : Comment passer de la réalité au virtuel

logistique 4.0

Pourquoi passer notre logistique vers la 4ème révolution industrielle ?

Les trois premières révolutions industrielles ont permis une montée en connaissance mais aussi en puissance de notre production d’aujourd’hui.

Mais maintenant se profil la quatrième : Logistique 4.0

Les loisirs grignotent le temps de travail, des usages totalement nouveaux apparaissent, la communication et le virtuel prennent le pas sur la réalité.

Cette révolution va radicalement transformer l’industrie :  Welcome in the industry 4.0

 

La réalité d’aujourd’hui et d’hier :

1950 à 1975

Les producteurs ne se soucient pas du raccourcissement de leurs délais. Ils se contentent de pousser leur production vers le marché car, ils savent qu’elle sera vendue.

1975 à 1990

Les paramètres économiques créent une situation où la concurrence va s’accroître

La prise de conscience de l’importance de la logistique va se traduire par un regroupement des opérations en : « Logistique Amont » et « Logistique Aval ». Cette modification de l’organisation oriente la fonction logistique vers un rôle plus tactique en raisonnant en flux d’entrée et flux de sortie.

À partir des années 90

Le rôle de la logistique dans l’entreprise revêt un caractère stratégique. En effet, la chaîne logistique de par sa transversalité va jouer un rôle de « colonne vertébrale » au sein de l’entreprise.  Elle va obliger les acteurs la coordonnant à avoir une vision toujours plus globale et à s’appuyer sur l’ensemble des maillons de cette chaîne pour pouvoir avancer.

 

Notre outil de production d’avant ne peut pas s’adapter à une nouvelle demande, nous devons réagir et passer vers une transformation digital « le virtuel »

 

Le virtuel de demain

 

La logistique du futur consiste à réduire le coût et améliorer la disponibilité du produit pour le client final en concevant un modèle de fonctionnement agile permettant d’intégrer des paramètres de réduction de consommation énergétique, d’établir une collaboration au sein des flux physiques, d’améliorer la traçabilité, de prendre en compte le recyclage et de diminuer l’encombrement des voies de circulation tant au niveau des entreprises que des entrepôts, tout en améliorant les conditions de vie au travail des collaborateurs.

 

On distingue 3 types de logistiques :

  • Amont (approvisionnements)
  • La logistique de production
  • Aval (distribution) qui peuvent être intégrées dans l’entreprise ou sous-traitées à des prestataires spécialisés, classés en fonction du taux d’externalisation :
  • Les 1 PL (First Party Logistics) : sous-traitance du transport
  • Les 2 PL (Second Party Logistics) : externalisation du transport et de l’entreposage
  • Les 3 PL (Third Party Logistics) : externalisation classique de tâches variées (emballage, étiquetage, préparation de commande…) avec l’objectif d’améliorer la performance
  • Les 4 PL (Fourth Party Logistics) : externalisation plus poussée, confiant au prestataire la charge globale d’optimisation d’une chaîne intégrant son client, les clients de son client et les fournisseurs.

Les grands acteurs de la logistique, du transport et de la distribution développent actuellement des solutions alliant pour les entrepôts et les transports, l’automatisation, la massification, la mutualisation et la multimodalité, l’agilité, la modularité).

C’est une tendance et un élément clé de la logistique du futur, qui permettent une optimisation économique (réduction des surfaces de stockage, optimisation des taux de remplissage des camions, utilisation de véhicules propres en site urbain…).

Les industriels devront suivre cette tendance en collaborant et en mutualisant leurs moyens, ou plus simplement en sous-traitant la distribution à ces prestataires spécialisés.

 

Comment réussir son passage

 

Il faut dédramatiser la transition digitale

La logistique 4.0, doit se construire maintenant. Il faut procéder enjeu par enjeu, à son rythme en mode projet, mais débuter le plus tôt possible.

 

  • Au niveau technologique

Pouvoir être accompagné par des experts et explorer les nouvelles solutions technologiques proposées, notamment dans les domaines de l’automatisation et de la robotique.

  • Au niveau numérique

Intégrer et interfacer les nombreux outils numériques qui permettront de partager les flux d’informations en temps réel :

  • Logiciels de gestion intégrée (ERP), de planification et de fabrication (MES), d’optimisation des stocks (WMS : Warehouse Management Systems), de gestion client (CRM)…
  • Nouvelles technologies de l’internet industriel : étiquettes et puces RFID, écrans tactiles, lunettes et gants connectés…
  • Echanges de données standardisées (nomenclatures internationales type ecl@ss).

 

  • Au niveau des compétences à mobiliser, des connaissances et de la formation

 

  • Les ingénieurs avec une prépondérance dans les domaines informatique et numérique sont les compétences les plus impactées.
  • Les managers devront axer leur vision et leur action sur l’efficacité opérationnelle, mais sur l’innovation et la collaboration.

En espérant vous avoir aider, dans la logique à prendre.

Il existe encore plein de nouvelles technologies, dont les AGV qui permettent le déplacement plus simple et plus rapide.

Et encore bien d’autres, à lire dans mon prochain article.